Une deuxième oeuvre réalisée dans le cadre de « J’embellis mon centre-ville ». En octobre 2020, les artistes Ariane Ouellet et Valéry Hamelin ont réalisé une deuxième oeuvre dans le but d’embellir notre nouveau Quartier centre.
Un message derrière ce projet
C’est dans les années 1930 que l’Abitibi s’ouvre à la colonisation. À cette époque, la photographie et le cinéma permettent de capter le phénomène, le mieux documenté du genre dans l’histoire du Québec. Toutefois, au coeur des archives comme dans la vie sociale de l’époque, la place des femmes est tenue dans l’ombre et les pionnières sont bien peu présentes dans la mémoire collective.
Cette murale se veut donc un clin d’oeil humoristique mais néanmoins admiratif et respectueux à toutes celles qui ont ouvert le chemin et dont le travail titanesque mérite d’être reconnu à travers le temps.
– Ariane Ouellet, artiste conceptrice
Une murale collective
Dans le but de faire participer la population dans la réalisation de cette murale, tout en respectant les consignes sanitaires en place, nous avons demandé aux citoyens de nous présenter des femmes pionnières qu’ils connaissent. Par le biais des médias sociaux, les gens étaient invités à nous transmettre des photos d’une femme pionnière et de nous faire connaitre son histoire.
Un contexte particulier
Dû aux multiples contraintes rencontrées suite à la mise en place des consignes sanitaires relatives à la pandémie de COVID-19, notre projet a grandement été retardé. Puisqu’au moment de débuter le projet la température n’était plus propice à peindre à l’extérieur, la murale a été réalisée dans un entrepôt fourni par un partenaire. Les artistes ont réalisé la murale sur plusieurs panneaux d’aluminium qui ont ensuite été fixés au mur par l’équipe du Réflecteur.
Même si le contexte a apporté plusieurs contraintes, nous trouvions qu’il était plus important que jamais de mettre en lumière ces femmes qui ont travaillé fort à faire évoluer notre ville. Elles sont un exemple de travail et de
